Dépenser une telle somme pour une journée de festivités alors que la majorité de la population vit dans la faim et l’insécurité est perçu par beaucoup comme un affront. Cela soulève plusieurs questions:
- Priorités nationales : Pourquoi investir autant dans des célébrations alors que les besoins urgents (santé, alimentation, sécurité) sont criants ?
- Transparence et reddition de comptes : Où va réellement cet argent ? Est-il utilisé pour le bien public ou détourné à des fins privées ?
Corruption et Conseil présidentiel de transition
Votre remarque sur le Conseil présidentiel de transition reflète un sentiment largement partagé : la méfiance envers les dirigeants et la conviction que la corruption gangrène les institutions. Les accusations de détournement de fonds et de pillage du trésor public ne sont pas nouvelles, mais elles semblent s’aggraver dans le contexte actuel.
- Absence de contrôle citoyen : Le peuple se sent impuissant, comme “paralysé”, face à la répétition de ces abus.
- Cercle vicieux : L’insécurité et la pauvreté alimentent la corruption, qui à son tour aggrave la misère.
Paralysie sociale et espoir de changement
L’image d’un peuple “dans un état profond de paralysie du sommeil” traduit à la fois la fatigue, la résignation et le désespoir. Pourtant, l’histoire d’Haïti montre que les périodes de crise peuvent aussi être des moments de réveil collectif.
Quelques pistes de réflexion et d’action
- Renforcer la société civile : Soutenir les organisations citoyennes indépendantes qui surveillent les dépenses publiques et dénoncent les abus.
- Exiger la transparence : Réclamer des rapports publics détaillés sur l’utilisation des fonds de l’État.
- Éducation civique : Sensibiliser la population à ses droits et à l’importance de la participation citoyenne.
- Mobilisation pacifique : Encourager des formes de protestation non violentes pour réclamer des changements concrets.
Enfin, la situation actuelle est difficile, mais la prise de conscience et la mobilisation citoyenne restent les meilleurs leviers pour sortir de la paralysie et construire un avenir plus juste. L’indignation, loin d’être vaine, peut être le point de départ d’un sursaut national.