Le 18 juin dernier, le ministre de la Défense, vía son directeur général, avait appelé le général en chef des Forces Armées d’Haïti à mettre l’armée en condition D, c’est-à-dire sur pied de guerre contre les groupes armés.
Le 17 juillet, l’exécutif a décrété l’état d’urgence sécuritaire dans 14 communes contrôlées par des gangs armés. Deux grandes décisions qui tardent à donner des résultats alors que le premier contingent de policiers kényans est au pays depuis le 25 juin dernier.
Malgré l’envoi en Haïti de deux contingents de policiers kényans forts de 400 agents, la situation sécuritaire dans le pays reste toujours préoccupante. Les gangs armés continuent de se renforcer; ils s’allient, ils détruisent des commissariats de police, ils kidnappent des membres de la population, ils occupent toujours les principaux axes routiers du pays en toute quiétude. Les multiples promesses de rétablissement de la sécurité.