Depuis le 21 avril 2025, plusieurs sources et témoignages rapportent que les autorités dominicaines intensifient les arrestations et expulsions de femmes enceintes haïtiennes dans les hôpitaux du pays, y compris celles en situation régulière selon leurs proches.
Points clés :
– Cette politique s’inscrit dans une campagne plus large d’expulsions massives de migrants haïtiens, avec un ciblage particulier des femmes enceintes dans les établissements de santé publics dominicains.
– Des cas documentés montrent que même des personnes ayant des papiers en règle sont arrêtées et expulsées, ce qui soulève de graves préoccupations sur le respect des droits humains.
– Les organisations internationales, comme l’ONU, ainsi que des ONG locales, dénoncent ces pratiques, les qualifiant d’inhumaines et contraires aux conventions internationales sur la protection des migrants et des femmes enceintes.
– Les autorités dominicaines justifient ces mesures par la pression sur le système de santé et le coût des soins pour les étrangères, en particulier les femmes haïtiennes enceintes.
Témoignages et réactions
“Les agents de la migration m’ont demandé de leur montrer mes papiers, quand je les ai sortis, ils les ont déchirés. Ils m’ont embarqué et m’ont conduit au commissariat… l’un d’eux m’a répondu que je suis Haïtien et que je ne pouvais rien réclamer “.
Des témoignages similaires rapportent des arrestations à domicile ou à l’hôpital, parfois juste avant l’accouchement, et des séparations familiales brutales.
Contexte
– Depuis plusieurs années, la République dominicaine a renforcé les contrôles migratoires et restreint l’accès gratuit aux soins de santé pour les ressortissants haïtiens, en particulier les femmes enceintes, qui doivent désormais payer ou risquer l’expulsion.
– Cette politique provoque une forte inquiétude humanitaire, notamment dans les zones frontalières où l’accès aux soins en Haïti reste très limité.
Conclusion
La « chasse » aux femmes enceintes haïtiennes dans les hôpitaux dominicains est confirmée par de nombreux rapports récents. Elle concerne aussi bien des migrantes en situation irrégulière que des femmes disposant de papiers en règle, et s’inscrit dans une politique migratoire dominicaine de plus en plus restrictive et controversée.