Jean-Charles Moïse, ancien sénateur, avance sa propre théorie sur les raisons pour lesquelles les gangs forcent les habitants à quitter leurs quartiers :
Il estime que ces déplacements forcés sont liés à des intérêts politiques, notamment le contrôle électoral de zones stratégiques. Cette analyse rejoint les observations de plusieurs enquêtes et rapports, qui montrent que les gangs, souvent soutenus ou instrumentalisés par des acteurs politiques, cherchent à contrôler les quartiers populaires pour influencer les résultats électoraux et renforcer leur pouvoir sur la population.
Les zones visées sont généralement celles où l’opposition au gouvernement est forte, et les attaques provoquent des déplacements massifs, facilitant ainsi la mainmise sur ces territoires avant les élections.