La situation politique actuelle montre clairement que le Conseil Présidentiel de Transition (CPT) est en train d’atteindre une impasse critique. La communauté internationale, ainsi que les acteurs internes, ont reconnu l’échec du CPT à remplir ses missions essentielles :
– Incapacité à rétablir la sécurité
– Échec dans l’organisation d’élections crédibles
– Non-respect des engagements initiaux
Décision prise avant la date prévue
La date officielle de fin du CPT, initialement fixée au 7 février, semble désormais dépassée par les événements. Après consultation de tous les acteurs impliqués dans la mise en place du CPT, la majorité a admis que ce dispositif ne fonctionne plus.
Deux options envisagées pour sortir de la crise
Pour éviter que la situation ne se dégrade davantage, deux solutions sont à l’étude :
1. Réduction du CPT à 3 membres clés,issus de secteurs stratégiques :
– La classe politique
– La société civile
– Le secteur privé
Cette option vise à simplifier la gouvernance et à concentrer les responsabilités sur un groupe restreint, plus agile et représentatif.
2. Nomination d’un juge de la Cour de cassation à la tête de la transition, accompagné d’un gouvernement de consensus dès le mois d’août.
Cette alternative propose une figure judiciaire neutre pour garantir l’impartialité et la légitimité, tout en formant un gouvernement d’unité nationale pour restaurer la confiance.
l’urgence d’une solution
Le pays est à un tournant décisif. La prolongation de l’état actuel ne peut que creuser la crise politique et sécuritaire. La communauté internationale et les acteurs nationaux doivent agir rapidement pour mettre en œuvre une solution viable et crédible.