Le Conseil présidentiel de transition (CPT) d’Haïti s’apprête à s’adresser à la nation suite à un scandale de corruption impliquant trois de ses membres. Les conseillers Smith Augustin, Jean Junior Celestin, et un troisième membre non nommé sont accusés de malversations financières. Le Bureau de Suivi de l’Accord (BSA) a réagi aux allégations, soulignant la nécessité d’une enquête approfondie pour clarifier la situation.
Les conseillers concernés ont clamé leur innocence, affirmant que les accusations sont infondées et visent à déstabiliser le Conseil présidentiel de transition. Ils ont demandé une enquête transparente pour prouver leur intégrité. En réponse, plusieurs groupes de la société civile, dont le Collectif du 30 Janvier, ont dénoncé les dérives du pouvoir exécutif et exigé des mesures strictes contre la corruption.
Le Groupe cassation a également demandé aux conseillers incriminés de coopérer pleinement avec les autorités pour faciliter l’enquête. Le Premier Ministre Garry Conille a exprimé son soutien à cette démarche, soulignant l’importance de maintenir la confiance du public dans les institutions de transition. Le discours du Conseil présidentiel est attendu avec impatience, car il pourrait déterminer l’avenir politique immédiat du pays.