Les forces kényanes, récemment déployées à Port-au-Prince, Haïti, sont encore peu visibles dans la capitale. Depuis leur arrivée en juin, elles ont principalement été cantonnées près de l’ambassade des États-Unis et autour de l’aéroport international.
Ces forces, soutenues logistiquement et financièrement par les États-Unis, visent à lutter contre la violence des gangs armés qui contrôlent une grande partie de la ville.Le déploiement de ces policiers kényans, qui devrait atteindre 2500 hommes, est perçu avec prudence par la population haïtienne.
Les interventions militaires étrangères précédentes en Haïti ont laissé des souvenirs amers, notamment en raison d’allégations de violences et de la propagation du choléra par les forces de maintien de la paix de l’ONU.Les autorités haïtiennes provisoires, qui n’ont pas été élues, doivent regagner la confiance de la population tout en rétablissant la sécurité.
La mission kényane, bien que cruciale pour la stabilité, suscite des inquiétudes quant à l’usage potentiel de la force excessive, un problème déjà observé au Kenya.Malgré ces défis, le Premier ministre haïtien par intérim, Garry Conille, considère cette intervention comme une opportunité essentielle pour restaurer l’ordre et préparer les prochaines élections.
Le soutien international, notamment des États-Unis, est crucial pour le succès de cette mission, bien que des critiques persistent sur les motivations politiques et sécuritaires derrière ce déploiement.
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