Les récents événements à Baz Delmas illustrent la montée de la violence en Haïti, exacerbée par l’intervention des troupes kenyanes. Ces dernières ont utilisé un véhicule de démolition blindé pour raser un bloc entier, y compris la maison de Jimmy “BBQ” Cherizier, chef du gang G9. Cette opération s’inscrit dans une stratégie plus large visant à déstabiliser les gangs qui terrorisent la population locale et contrôlent des territoires clés.
La mission kényane, qui a débuté avec l’arrivée de 400 policiers, vise à restaurer la sécurité en Haïti. Cependant, des critiques émergent quant à leur efficacité, car les gangs continuent de renforcer leur emprise sur les quartiers, notamment en interdisant aux habitants de quitter leurs maisons sans autorisation.
Les groupes armés, comme celui de Cherizier, se préparent à résister à cette intervention en intensifiant leurs activités criminelles et en démolissant des infrastructures publiques pour empêcher leur utilisation par les forces internationales. La situation humanitaire se détériore rapidement. Les habitants de Baz Delmas vivent dans la peur constante des violences entre gangs et forces de sécurité.
Des témoignages révèlent que les gangs utilisent les civils comme boucliers humains lors des affrontements. De plus, la population est souvent contrainte de rester chez elle, ce qui complique l’accès aux services essentiels et exacerbe la crise alimentaire et sanitaire.
Enfin, malgré l’engagement international et l’arrivée des troupes kényanes, le défi reste immense. Les gangs continuent d’opérer avec impunité, renforçant leur pouvoir et menaçant la stabilité du pays. La communauté internationale doit évaluer rapidement l’impact de cette mission pour éviter que la situation ne se détériore davantage