Depuis sa nomination officielle comme secrétaire d’État à la Sécurité publique en janvier 2025, Mario Andrésol, surnommé par certains « Super Mario » pour son image de justicier, s’est effectivement fait très discret sur la scène publique. Malgré les attentes élevées et son profil d’ancien chef de la Police nationale d’Haïti (PNH), aucune prise de parole ni action visible n’a été relevée ces derniers mois, alors même que la situation sécuritaire à Port-au-Prince et dans le pays continue de se dégrader.
Cette absence de communication intrigue et suscite de nombreuses rumeurs : certains avancent qu’il serait contraint à l’inaction à cause de l’insécurité autour de son bureau situé à Pacot, une zone désormais sous forte emprise de groupes armés, rendant même l’accès difficile à de nombreux fonctionnaires. D’autres évoquent un choix stratégique de silence, ou encore des raisons personnelles ou de santé, mais aucune information officielle ne vient confirmer ces hypothèses.
Lors de son installation, Andrésol avait pourtant affiché sa volonté de contribuer à la reconstruction de la gouvernance sécuritaire et de redynamiser les forces de l’ordre, insistant sur l’importance d’une réponse concertée et pragmatique face à la crise. Mais depuis, c’est le silence radio : ni plan d’action public, ni déclaration forte, ni apparition médiatique, ce qui alimente les spéculations sur ses véritables activités et intentions.
En résumé, Mario Andrésol, présenté comme l’un des espoirs du gouvernement pour lutter contre le grand banditisme, reste pour l’instant absent des radars. Dans un contexte où la population attend des réponses claires et des mesures concrètes, ce mutisme prolongé ne fait qu’accroître le flou autour de son rôle réel et de l’efficacité de l’État face à la crise sécuritaire haïtienne.