L’administration Trump poursuit une politique migratoire d’une rare sévérité envers Haïti, marquée par la fin des protections humanitaires et une accélération des expulsions. Selon les chiffres disponibles, peu de clémence a été accordée aux ressortissants haïtiens, notamment depuis la révocation du programme de “parole humanitaire” qui protégeait plus de 500 000 migrants originaires de Cuba, du Venezuela, du Nicaragua et d’Haïti, désormais menacés d’expulsion immédiate après une décision de la Cour suprême.
Dans ce contexte, le Guatemala s’impose comme la principale destination des vols d’expulsion organisés par les autorités américaines depuis le retour de Donald Trump à la Maison Blanche. Les accords conclus avec ce pays ont permis de multiplier les retours forcés, faisant du Guatemala le point de chute le plus fréquent pour les migrants expulsés depuis janvier 2025, selon les données relayées par le New York Times.
Cette politique, qui s’inscrit dans une stratégie de durcissement généralisé, suscite de vives inquiétudes parmi les organisations de défense des droits humains et provoque des tensions diplomatiques avec plusieurs pays d’Amérique latine.