À Port-au-Prince, capitale d’Haïti, près de trois millions de personnes sont prises au piège d’une guerre des gangs sanglante. Les gangs armés contrôlent désormais 80 % de la ville, tant économiquement que militairement.
Leur porte-parole, Jimmy Chérizier, surnommé “Barbecue,” réclame une place à la table des négociations. La situation est critique, et l’envoi d’une force multinationale et l’arrivée de policiers kenyans n’ont pas encore apporté de solution à long terme.
En effet, les gangs ont un contrôle significatif sur la zone côtière de Port-au-Prince, ce qui affecte les accès aux ports stratégiques du pays.
Haïti dépend des importations alimentaires pour 50 % de ses besoins, et les gangs ont exacerbé la crise en prenant le monopole du commerce des produits de première nécessité.
La violence persistante et la dégradation de l’État sont des défis majeurs pour la population haïtienne