dimanche 30 juin, la commune de Gressier a été le théâtre de violents affrontements entre policiers et bandits armés, plongeant la localité dans un état d’urgence critique. Au cours des échauffourées, les criminels ont réussi à prendre le contrôle du commissariat de la ville, marquant ainsi une seconde attaque en moins de deux mois.
24 heures après l’attaque du commissariat de Gressier par des bandits armés, le haut commandement de la police nationale haïtienne (PNH) et le Conseil Supérieur de la Police Nationale (CSPN) n’ont pas réagi ni envoyé de renforts dans la zone. La commune de Gressier reste sous le contrôle des bandits et la population, livrée à elle-même, réclame l’intervention des forces de l’ordre. Aucune déclaration du gouvernement du Premier ministre de facto Garry Conille, qui est actuellement en voyage à Washington, n’a été publiée pour annoncer des mesures. Le Conseil Permanent de Transition (CPT) semble être resté spectateur face à cette situation. Pendant ce temps, la population de Gressier continue de subir les violences des bandits.
