Au regard des discussions menées sur une éventuelle révision de la Constitution haïtienne de 1987, l’économiste haïtien Dr Eddy Labossière a formulé une proposition sujette à controverse. Selon lui, l’introduction de la peine de mort pour les criminels terroristes est non seulement justifiée mais aussi nécessaire.
« La peine de mort est divine », a-t-il déclaré, soulignant l’urgence d’une réponse ferme à la menace persistante des bandits fédérés par le régime PHTK et tolérés par les diverses administrations de Martelly-Lamothe à Ariel Henry en passant par Jovenel-Lapin/Jouthe/Claude Joseph, dénoncent de nombreux citoyens et observateurs de droits humains.
Dr Labossière a exprimé sa préoccupation quant à l’ingérence étrangère, spécifiquement pointant du doigt l’implication des ONG dans les affaires internes du pays. Il a rappelé les souffrances endurées par le peuple haïtien face aux activités violentes des bandits, responsables, selon les statistiques, de milliers de décès depuis leur montée en puissance sous le régime PHTK.
Il a averti qu’ »un peuple sans mémoire peut disparaître ». Cette affirmation trouve une résonance particulière dans un pays comme Haïti, dont l’histoire est jalonnée de bouleversements et d’épreuves persistantes.