Le gouvernement haïtien a réactivé le processus d’expulsions au centre-ville de Port-au-Prince dans le cadre de l’état d’urgence sécuritaire récemment décrété. Le ministère des Travaux publics, Transports et Communications a accordé un délai de huit jours aux propriétaires et occupants de maisons situées dans plusieurs rues du centre-ville, déclarées d’utilité publique en 2012, pour quitter les lieux.
Cette mesure s’inscrit dans le cadre des efforts du gouvernement transitoire du Dr Garry Conille pour lutter contre l’insécurité et rétablir l’autorité de l’État. L’état d’urgence sécuritaire a été décrété dans 14 communes contrôlées par des gangs, donnant au gouvernement les moyens nécessaires pour combattre la criminalité et la violence.
Les forces de l’ordre haïtiennes et kényanes ont commencé à effectuer des patrouilles conjointes dans le centre-ville de Port-au-Prince, utilisant des blindés imposants.
Le gouvernement appelle à la collaboration des communautés concernées et demande aux médias d’éviter la diffusion d’informations stratégiques qui pourraient servir les bandits