Le premier ministre haïtien Garry Conille a été témoin de l’acharnement des gangs lors d’une visite surprise à l’Hôpital général de Port-au-Prince le 29 juillet 2024. Des bandits armés ont ouvert le feu alors que Conille quittait l’établissement, forçant son escorte composée de policiers haïtiens et kényans à se mettre à couvert.

Malgré l’intensité des tirs, Conille a pu être évacué sain et sauf de la zone. Cet incident souligne la situation sécuritaire précaire à Port-au-Prince, où environ 80% de la ville est sous le contrôle de groupes criminels.L’hôpital lui-même avait été sous le contrôle des gangs de fin février à début juillet, avant d’être repris par une opération policière.

Lors de sa visite, Conille a constaté l’état déplorable de l’établissement, le décrivant comme une “zone de guerre”.Cet événement met en lumière les défis auxquels fait face le nouveau gouvernement intérimaire haïtien pour rétablir l’autorité de l’État et la sécurité dans la capitale, malgré le déploiement récent de forces de police kényanes dans le cadre d’un effort international

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