Les policiers kenyans déployés en Haïti gagnent 1 410 dollars par mois, une rémunération financée par les Nations Unies. Ce déploiement fait partie d’une mission multinationale visant à rétablir la sécurité en Haïti, un pays ravagé par la violence des gangs. Le Kenya a proposé d’envoyer un millier de policiers pour cette mission, qui inclut également des forces de pays comme le Bangladesh, le Bénin, et les Bahamas.
Le déploiement des policiers kenyans a suscité des réactions mitigées en Haïti. Certains habitants saluent leur arrivée, espérant une amélioration de la sécurité, tandis que d’autres restent sceptiques quant à l’efficacité de cette intervention internationale. La mission, soutenue par l’ONU, vise à aider la police haïtienne à lutter contre les gangs et à sécuriser les infrastructures essentielles.
La mission kényane en Haïti est également critiquée au Kenya. Des opposants politiques ont qualifié cette mission d’inconstitutionnelle et accusé le gouvernement de céder aux pressions internationales. Malgré ces critiques, le président kényan William Ruto a défendu le déploiement, affirmant que le Kenya a une solide expérience en matière de rétablissement de la paix et de résolution des conflits à l’échelle mondiale.