La Conférence des recteurs et présidents d’universités et d’institutions d’enseignement supérieur (Corpuha) a dénoncé une multiplication des attaques armées perpétrées par des gangs contre les universités en Haïti. Cette escalade de violence s’inscrit dans un contexte plus large de criminalité et d’insécurité qui affecte gravement le pays.

Les gangs armés étendent leur emprise au-delà de Port-au-Prince, perturbant le fonctionnement des institutions éducatives et de santé. Plusieurs organisations exigent justice et réparations pour les nombreuses victimes de ces violences. La situation sécuritaire précaire entrave l’accès aux soins de santé, avec la fermeture d’hôpitaux et l’impossibilité pour le personnel médical de travailler en sécurité.

Cette crise multidimensionnelle touche tous les aspects de la société haïtienne. Les habitants, y compris dans les quartiers autrefois considérés comme sûrs, vivent dans la peur constante des attaques de gangs. Le système éducatif, déjà fragile, se trouve particulièrement menacé par ces violences ciblant les universités, compromettant ainsi l’avenir de nombreux jeunes Haïtiens.

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